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moins trouble, mais aussi profonde. Nous l’avons déjà rencontrée dans le second, dans le troisième, dans le quatrième Concerto. Ici, elle s’exprime en un monologue élégiaque, que coupent des points d’orgue,
puis en des dialogues du Concertino et du tutti, se répondant comme des groupes de chœurs antiques. L’Allegro ma non troppo, fugué, qui suit, sur un thème chromatique et tourmenté, est dans la même couleur sombre ; mais la marche volontaire de la fugue discipline les ombres fantasques.