Lyrique des Amis de la Patrie, ci-devant Louvois. — Le Corps de garde patriotique ; Toulon reconquis, ou la fête du Port de la Montagne.
De la Cité. — L’amour et la raison ; La folie de Georges ou l’ouverture du Parlement d’Angleterre ; Le Vous et le Tu.
Lycée des Arts. — L’École du Républicain ; Le Devin du village ; le Mariage aux frais de la nation.
De la Montagne, au Jardin de l’Égalité. — La Sainte omelette.
Etc.
Le Comité de Salut public de la Convention nationale, délibérant sur la pétition présentée par les sections réunies de Marat, de Mutius Scaevola, du Bonnet (rouge) et de l’Unité, arrête :
1. — Le Théâtre ci-devant Français, étant un édifice national, sera rouvert sans délai ; il sera uniquement consacré aux représentations données de par et pour le peuple, à certaines époques de chaque mois.
2. — L’édifice sera orné en dehors de l’inscription suivante : Théâtre du Peuple. Il sera décoré au dedans de tous les attributs de la Liberté. Les sociétés d’artistes établies dans les divers théâtres de Paris seront mises tour à tour en réquisition pour les représentations, qui devront être données 3 fois par décade, d’après l’état qui sera fait par la municipalité.
3. — Nul citoyen ne pourra entrer au Théâtre du Peuple, s’il n’a une marque particulière qui ne sera donnée qu’aux patriotes, et dont la municipalité réglera le mode de distribution.
4. — La municipalité de Paris prendra toutes les mesures pour l’exécution du présent arrêté.
5. — Le répertoire des pièces à jouer sur le Théâtre du