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LES ESSAIS D'OPÉRA POPULAIRE EN ITALTE. 189

contribua pas peu à augmenter l'obscurité qui s'est étendue au- tour de lui. C'est à peine s'il signait ses musiques, et moins de quinze ans après la première représentation de sa Stellidaura , à une reprise de la pièce en 1685, son nom n'est même pas men- tionné; celui seul du librettiste est connu de Florimo. Il n'est donc pas douteux que beaucoup de ses œuvres ne soient perdues dans les bibliothèques et les archives de la province de Naples,

��Archivario). 44 pages. Partition manuscrite. (Conservatoire S. Pietro a Majella, Naples.)

4. Motet à 2 voix sopran. pour la Madoue, avec orgue, en parties. (Idem.)

5. Pange lingua à 9 voix , violons et basse (« partitura originale et auto- grafa (?) tenuta dal P. Massa Agostiniano Scalzo, e regalata dal M. Parigi »). Dans tous les cas, la première page seule serait autographe. (Idem).

6. Pange lingua à 8 voix (partitura). (Idem.)

7. Pange lingua à 2 voix avec violon et basse (partitura). Authenticité plus que douteuse. Copie d'ailleurs moderne. (Idem.)

8. « Voi, ombre notturne, » soprano e tenore, col solo basso. (S. Pietro a Majella, Naples. Dans de petits recueils oblongs de musique de chambre, mss. du temps; contenant également du Luigi Rossi , Maraz^oli, Carissimi, del Violino, Liberati, Pasqualini, Areviglio.)

9. « Pensieri, che fate, » dialogue à 2 sopran. (Idem.)

10. « Gionto il fatal di che C^rinda vezzosa, » cantate d'après le Tasse, col solo basso. (Idem.)

11. « Squarciato appena avea con strali d'oro, » cantate col solo basso. (Idem.)

12. « A che mi ami, o stelle, » oantate col solo basso. (Idem.)

13. « La mia speme e vanità, » cantate col solo basso. (Idem.)

14. « Me l'ha detto chi lo sa, » cantate col solo basso. (Idem.)

15. « Sdegnosetto e che vuoi tu ch'io non t'ami, » cantate col solo basso. (Idem.)

Comme je le dirai plus loin, je joindrai à ces œuvres, jusqu'à preuve contraire :

16. 20 décembre 1678. Chi tal nasce, tal vive, ovvero Alessandro fîaia, opéra en 3 actes, 1 er livret de A. Perrucci. Musique : Francesco délia Torre. (Sans chœurs.) Manuscrit sans date ni noms d'auteurs. (Monastère duMont-Cassin.)

Fétis, qui ne connaît d'ailleurs des œuvres ci-dessus mentionnées, que (par ouï-dire) le Pange lingua à voix, avec orchestre et ritournelles, et le Tantum ergo (pour soprano solo et orgue con coro pieno) qui en fait partie, note de plus : La Colomba ferita , drame sacré; La Geneviefa, oratorio; L'infeclettà abbatuta, oratorio composé pour Assise. — Ce qui diminue un peu 1 intérêt de ces assertions, c'est qu'il attribue à La Colomba ferita la date de 1609, antérieure à la naissance de Provenzale.

Il faut enfin ajouter : 1658. Teseo, ovvero l'incostanza trionfante, opéra en 3 actes, représenté au palais, poésie do Gregorio Chiavo, et dédié ail eccell. D. Gassia û'Aro, conte di Cariglio, vicerè. luogotcnonto o capitan générale del regno di Napoli, que nous n'avons pu retrouver (Voir Florimo et Crocc).

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