Page:Rolland Les origines du théâtre lyrique moderne.djvu/326

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tions de la représentation (p. 42). Les Veilles de Sienne (p. 48) et L’Amfiparnaso (p. 50). Intérêt littéraire et musical de ces œuvres. — L’école de Vecchi. Adriano Banchieri de Bologne (p. 54). Le madrigal dramatique se perd dans la bouffon- nerie et la virtuosité.

CHAPITRE III.

L’antiquité et le drame lyrique florentin 59

Influence de l’antiquité sur la Renaissance de la musique. — Traductions des théoriciens antiques. Le mouvement néo-grec à la fin du seizième siècle. Œdipe Roi à Vicence, et la musique d’Andréa Gabrieli. Le Nome pythique de Luca Marenzio à Florence (p. 61).

L’Académie de Bardi et les recherches archéologiques de Vincenzo Galilei (p. 63).

— Giulio Caccini (p. 67) et Jacopo Péri (p. 72). Leur caractère et leurs travaux. Le style représentatif; la beauté subordonnée à l’expression. Retour à la monodie et à la déclamation lyrique au nom de l’antiquité. L’opéra florentin est une œuvre de lettrés, aristocratique et conventionnelle. — OttavioRinuccini et Jacopo Corsi (p. 75). — La Bafné de Péri; son succès triomphal (p. 77). Les deux Euridice, et les noces de Catherine de Médicis (p. 78).

Le premier théâtre d’opéra (p. 81). — Comparaison des théories d’Emilio del Cavalliere avec celles de Gluck et de Wagner.

CHAPITRE IV.

Monteverde 83

Défauts de l’opéra florentin. C’est un amusement princier, un jeu de raffinés; il ne peut être populaire. — Rôle de Monteverde. Il y fait entrer la passion et la vie.

Claudio Monteverde de Crémone. Sa vie , ses souffrances et ses luttes (p. 84-90).

— Bibliographie de ses œuvres (p. 84-86). — Ses théories : il observe la nature; il fait une étude assidue de l’expression morale, et s’efforce de la traduire exactement en musique (p. 91). Sa révolution mélodique (p. 93). Sa recherche d’un style héroïque et passionné (p. 95). Les madrigaux guerriers et amoureux.

La tragédie humaine de Monteverde et le drame de Wagner (p. 96). Orfeo, Arianna.

— L’opéra historique. L’Incoronatione di Poppea (p. 98). — Innovations matérielles de Monteverde. L’instrumentation. Les décors. L’orchestre derrière la scène (p. 99). — Ses adversaires. Appel de Monteverde au peuple contre l’élite (p. 101). — Sa gloire en Europe. Son influence sur les musiciens allemands et français (p. 102).

Le premier théâtre public d’opéra : le S. Cassiano. Les théâtres de Venise (p. 104).

CHAPITRE V.

Développement de l’opéra aristocratique en Italie.. . 107

L’opéra de cour à Florence. — Marco da Gagliano. Sa vie et ses œuvres : Sainte Ursule, vierge et martyre; Bafnê; Flora (p. 108). — Ses théories. L’imitation antique et l’esprit courtisan (p. 111). — Francesca Caccini et les carrousels dramatiques (p. 114).

L’opéra à Bologne (p. 115). — Voyages de Péri. — Giacobbi et les Filomusi (p. 117). — L’opéra à Milan, Parme, Lucques, Viterbe et Naples (p. 118).