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La tragédie musicale à Rome. Caractère intellectuel et sérieux du génie romain. — Les théoriciens : Ottavio Durante. Ludovico Viadana (p. 120). — L’oratorio. Saint Philippe de Néri et Animuccia (p. 121). — Emilio del Cavalliere. La Rappresentatione di Anima et di Corpo (p. 122). Profondeur et mélancolie naïve de cette œuvre. — Influence malheureuse de l’esprit florentin. Agazzariet YEumelio (p. 123). Quagliati et Pietro délia Valle : Le chariot de Thespis (p. 125).

Les mécènes romains. Rôle de l’Eglise dans le développement de l’opéra (p. 127).

— L’Aretusa de Vitali (p. 128). — Les Mazzocchi. La Catena d’Adone (p. 129). L’Enéide en musique (p. 131). Domenico Mazzocchi donne à l’art florentin sa forme la plus parfaite.

Théâtre des Barberini (p. 133). Leur faste. Importance croissante et fâcheuse de la mise en scène. — S 10 Alessio, de Stefano Landi et du cardinal Barberini (p. 134)

— Erminia, de Michelangelo Rossi (p. 136). — Les opéras du pape Clément IX (Giulio Rospigliosi) (p. 138\ La Yita humana (p. 140). Intérêt psychologique du livret. Le réalisme pittoresque et les scènes populaires. Les comédies de Calderon en musique. — Grâce mondaine et raffinée de Marco Marazzoli, musicien des Barberini et de Christine de Suède. — L’opéra récitatif trouve sa plus brillante expression en Italie dans la vie et l’œuvre de Loreto Vittori (p. 143). Galatea (p. 146). La Foire de Falestrina (p. 147).

La folie musicale en Italie au milieu du dix-septième siècle (p. 149).

CHAPITRE VI.

Les essais d’opéra populaire en Italie 154

Ce que nous entendons par un art populaire. — Deux sortes d’œuvres populaires : celles qui traduisent les sentiments de l’époque, et celles qui expriment l’âme de la race. De quelle utilité peuvent être des artistes tels que Schùtz et Provenzale, pour nous faire comprendre l’Allemagne et l’Italie du dix-septième siècle.

La comédie musicale (p. 157). — Elle a toujours existé en Italie. Nous l’avons vue avec Vecchi. Elle apparaît dans l’opéra, dès 1629. La Diana Schemita de Giacinto Cornachioli (p. 158). — Les scènes de vie moderne au théâtre Barberini. Chi sofre, speri, de Marazzoli (p. 160). La Foire de Farfa. Le peuple dans l’opéra (p. 161). Dal Maie il Cène, de Marazzoli (p. 163). — Un théâtre d’opéra-comique est fondé en 1657, à Florence, via délia Pergola. Le Podestà di Colognole, par Jacopo Melani. Réalisme littéraire de Moniglia (p. 164).

L’opéra vénitien (p. 167). Son intérêt pour la psychologie de l’Italien au dix-sep- tième siècle. — Ses poètes : Minato , Ferrari , Busenello. — Ses musiciens : Cavalli (p. 170). Bibliographie de ses œuvres. Son génie populaire et passionné; son sentiment de la nature. — Cesti (p. 174). Bibliographie de ses œuvres. Son charme raffiné. — L’opéra vénitien se détache du peuple, et même de la nation; il devient cosmopolite.

Le théâtre napolitain (p. 175). La vie mondaine et populaire dans les livrets d’opéra : Andréa Perrucci. Stampiglia (p, 178). — Les Comices patriotiques de Lucques (p. 181).

Le génie italien trouve son expression la plus profonde au dix-septième siècle, dans l’œuvre de Carissimi et de Provenzale. - Giacomo Carissiini (p. 182). Sa vie et ses œuvres. Caractère romain de son génie. Sa place entre l’art de Palestrina et celui de Montevcrde. Il annonce Bach et Mozart. La cantate et l’oratorio.

Francesco Provenzale (p. 187). - Nouveauté de son nom dans l’histoire de la musique. — Son importance historique. 11 est le maître d’Al. Scarlatti, et le fon-