Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/104

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Vous trahir par des mots distraits ?
Vous avez sur vous trop d’empire.

De vos limons les moins secrets
Pas une vapeur ne transpire.
Donc votre fausseté respire
Et s’endort devant son marais.

Mais ? Et ces deux fous indiscrets,
Le Cauchemar et le Délire ?
Vous oubliez qu’on peut vous lire
Dans leurs terribles à peu près.

Pauvres hommes, soyez donc vrais !