Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/248

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La tombe et ses noirs apprêts
Fêtent l’âme en quelque sorte ?
Quand je serai mort, après ?

Dans l’argile ou le marais
C’est le corps seul qu’on transporte ?
— Dame ! clapote un cyprès.

Sur ces lugubres guérets
L’esprit plane ! donc qu’importe !
Quand je serai mort, après !

L’autre vie est là, si près !
Le dernier soupir y porte !
— Dame ! clapote un cyprès.

Malgré ses tourments secrets
Ma vieille foi reste forte
Quand je serai mort, après !