Page:Ronsard - Les Amours, 1553.djvu/224

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Ainsi pleuroit l'amoureus Cephiside,
Quand il sentit dessus le bord humide,
De son beau sang naitre une belle fleur.

M V R E T. . ur (achemnt.)Parce qu’au Sonet precedanr ,îll'é-

ton cumparé .1 Narcifïe, 11 dccrir en cettui ci les com- plçimcs que Narcuf‍le faifuit,fe {entant peu a peu c‘en- fumer. L’amou mu Crphtjîdg) Narciffc f‍is de Cephife f‍icuue de Baume. Vneb:üef‍l4ur,%f‍in nofnméc de mefmcnumacommelui. '


En ma douleur, las chetif, je me plais,
Soit quand la nuit les feus du ciel augmente,
Ou quand l’Aurore enjonche d’Amaranthe
Le jour melé d’un long fleurage épais.

D’un joieus dueil sans faim je me repais:
Et quelque part ou seulet je m’absente,
Devant mes yeus je voi toujours presente,
Celle qui cause & ma guerre & ma pais.

Pour l’aimer trop egalement j’endure,
Ore un plaisir, ore une peine dure,
Qui d’ordre egal viennent mon coeur saisir:

Et d’un tel miel mon absynthe est si pleine,
Qu’autant me plait le plaisir que la peine,
La peine autant comme fait le plaisir.

M V R E T. _

Epma dnuleur )ll dit,que pour aimes-J1 recuit main; tenant peine,mninrenant plaif‍ir, 8: que tous danslni font égalcmcm plaifans. uxfaa,Les étoiles. mon. _ r4mhe,lflçq;,quele_yulgairgnçmef‍l’af‍l'eucléu; '

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