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2° Une lettre A Monsieur Passerat à Bourges (p. 168).[1]

1868. — Deux lettres, l’une A Monsieur Chresiian à Vendôme, l’autre sans adresse [à J. de Morel].[2]
1877. — Un fragment contre les protestants, intitulé :

Le Charon,[3] sur la victoire obtenue contre les rebelles par Mgr le duc d’Anjou près de Montcontour, le 3e d’octobre 1569 :

Quand les mutins tombés dessus la poudre.[4]

1893. — Dernier volume (t. VI) de l’édition collective des Œuvres de Ronsard, publiée par Marty-Laveaux.[5] Il
  1. Cf. l’éd. M.-L., VI, 433 et 481. — La pièce en hendécasyll. latins Ad Tulleum, impr. par Bl. à la p. 135, d’après un manuscrit de la B. N. (vol. 837 de la coll. Dupuy, p. 248), portant la mention Ronsardi manu, a été également conservée par P. de l’Estoile dans ses Recueils divers bigarrés du grave et du facétieux (ex autographo) ; cf. Œuvres de l’Estoile, éd. Brunet-Champollion, tome XI, p. 294.
    xLes autres pièces publiées par Bl. comme « inédites » ont été signalées par nous plus haut, à leur date de publication. — Quant aux Iambes contre un mesdisant de Ronsard, insérés par Bl. à la p. 149 comme une pièce à laquelle Ronsard aurait collaboré pour une bonne part, ils sont d’un bout à l’autre l’œuvre d’Olivier de Magny ; il aurait dû le reconnaître lorsqu’il fit réimprimer l’éd. princeps des Gayetez d’Ol. de Magny, qui se termine par ces vers vengeurs (Turin, J. Gay et fils, 1869, réimp. textuelle de l’éd. de Paris, 1554).
  2. Publiées par A. de Rochambeau dans sa Famille de Ronsart (Paris, A. Franck, Bibl. elzev., pt in-8o) aux pages 184 et 185. Reproduites dans l’éd. M.-L., VI, 480 et 486. La 2e n’est pas de 1550, comme le dit M.-L. (VI, 496, ligne antépén.), mais de déc. 1552 (cf. Blanchemain, éd. des Œuvres de Saint-Gelays, I, 25, et mon Ronsard poète lyrique, p. 108).
    xQuant au Sonnet à la Royne de Navarre, reproduit par Rochambeau à la p. 186, nous l’avons signalé plus haut à sa date de publication (1574) ; sur les Vers faits par P. de Ronsard pour l’entrée à Paris de la reine Elisabeth, qu’il cite aux pages 187 et suiv., et que M.-L. a reproduits dans sa Notice sur Ronsard, p. cxxiv, voir ce que nous disons plus haut, p. 48, note 3.
  3. Prononcez Caron ; c’est le nautonier des enfers.
  4. Publié par Blanchemain au tome I, p. 107,de ses Poètes et amoureuses, portraits littéraires du XVIe s. (Paris, Léon Willem, 1877, 2 tomes in-8o).
    Il l’aurait trouvé dans le manuscrit d’un contemporain et commentateur de Ronsard, J. de Pyochet. — Marty-Laveaux ne l’a pas recueilli, ni même signalé, dans son éd. de Ronsard. Pour ma part, je doute fort de son authenticité.
  5. Paris, A. Lemerre (coll. de la Pléiade française), 1887-93, 6 vol. in-8o.