Page:Ronsard - Tableau chronologique des œuvres, Laumonier, 1911.djvu/29

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Quand les filles d’Achelois.
Ainsi que le ravy Prophete.
Qui renforcera ma voix ?
Bien heureuse et chaste Cendre.[1]
Et quelles louenges esgales (II, 295 ; II, 371).
Vierge, dont la vertu redore (II, 299 et VIII, 136 ; II, 375).
Errant par les champs de la Grâce (II, 68 ; II, 119).
Ceulx qui semoyent par sus le dôs (II, 332 ; II, 413).
Qui par gloyre et par mauvaistié (II, 335 ; II, 416).
Bien que le reply de Sarte (II, 338 ; II, 420).

Enfin venaient, à la suite, les Bacchanales ou le Folastrissime Voyage d’Hercueil, près Paris, dedié à la joyeuse trouppe de ses compaignons, fait l’an 1549 :

Amis, avant que l’Aurore (VI, 358 ; V, 213 et 464),

et le sonnet :

Va, livre, va, déboucle la barrière (I, xxx et V, 368 ; I, 1).[2]

1553 (vers mars). — Deuxième édition des Quatre premiers livres des Odes.[3] Elle contenait deux pièces nouvelles :

une Fantasie à sa dame,

Il estoit nuit, et le present des cieux (VI, 332 ; VI, 360),

et le sonnet A elle mesme.

Où print Amour ceste grandeur de gloire (VIII, 144 ; VI, 358).

1553 (vers avril). — Sonnet, parmi les pièces liminaires des Amours d’Olivier de Magny :[4]

Bien est vraiment le trait de ces beaux yeux.[5]

  1. Ces cinq odes avaient déjà paru, la première en 1550, les quatre autres en 1551.
  2. Pour les 32 feuillets de musique qui terminaient le vol., voir Rev. d’Hist. litt. de juillet 1900, un article de Ch. Comte et P. Laumonier sur Ronsard et les Musiciens du XVIe ; et J. Tiersot, Ronsard et la Musique de son temps, Paris, Fischbacher, 1903, in-8o.
  3. Simple titre : Les Odes de P. de Ronsard Vandomois. Paris, Cavellat. In-16 de 144 ff. — Se trouve à Rome, à la Biblioth. Vittorio Emmanuele, et à Vienne à la Hofbibliothek. Pas d’achevé d’imprimer.
  4. La dédicace des Amours de Magny est datée du 27 mars 1553. Toutefois, d’après E. Courbet (Notice des Odes de Magny, p. xviii), ce recueil ne parut qu’en mai.
  5. On trouvera ce sonnet 1° en tête de la réimpr. du dit vol. (éd, Blanchemain, Turin, Gay, 1870) ; 2° dans le Bulletin du bouquiniste, XVIe année, 1er  semestre (communic. d’E. Tricotel du 2 janvier 1872) ; 3° dans la Rev. d’Hist. litt. de juillet 1902, p. 441 ; 4° ci-après, dans l’Appendice.