Page:Ronsard - Tableau chronologique des œuvres, Laumonier, 1911.djvu/63

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Dame au gros cœur, pour quoy t’espargnes-tu (VI, 417 ; VI, 237).
Pource, mignon, que tu es jeune et beau (IV, 350 ; IV, 146).
Je suis des Dieux le Seigneur et le Père (IV, 165 ; III, 498).
Du haut du Ciel je suis icy venuë (IV, 166 ; III, 499).
Voicy le jour où le saint Charlemagne (V, 308 ; II, 25).[1]
Autant qu’au Ciel on voit de flames (VI, 319 ; VI, 223).
Amy Belot, que l’honeur accompagne (VI, 121 ; V, 110).
Huict Chevaliers de nation estrange (IV, 167 ; III, 501).
Les Dames sont benignes de nature (VI, 418 ; VI, 239).
Ces vers gravez icy plus fort que dans le cuivre (V, 332 ; VI, 396).
Tu as, Chauveau, rompue assez la teste (VI, 125 ; V, 113).[2]

Le Septiesme livre des Poëmes :

Du Lac, qui joins la gentille carolle (VI, 105 ; V, 95).
Je veux chanter, Cherouvrier, le Soucy (VI, 110 ; V, 99).
Pin, qui estends ton hérissé fueillage (VI, 113 ; V, 102).[3]
Gay Rossignol, honneur de la ramée (VI, 118 ; V, 107).
L’absence, ny l’obly, ny la course du jour (IV, 395 ; VI, 168).
Le doux sommeil qui toute chose apaise (I, 113 ; I, 99).
Ce jour de May qui a la teste peinte (I, 375 ; I, 352).
J’avois l’esprit tout morne et tout pesant (I, 80 ; I, 69).
Puis qu’autrement je ne sçaurois jouïr (I, 439 ; VI, 392).
Le jour me semble aussi long qu’une année (I, 439 ; VI, 392).
Seul je m’avise et nul ne peut sçavoir (I, 101 ; I, 88).[4]
Jaloux Soleil contre Amour envieux (I, 56 ; I, 47).
Heureux le jour, l’an, le mois et la place (I, 63 ; I, 52).[5]
Qui vous dira qu’Argus est une fable (I, 73 ; I, 62).[6]
Que dittes-vous, que faites-vous, mignonne (I, 121 ; I, 107).
Honneur de May, despouille du Printemps (I, 72 ; I, 61),
Non, ce n’est pas l’abondance d’humeurs (I, 442 ; VI, 394).

  1. À la suite de cette pièce est reproduite l’Épitaphe d’Anne de Montmorency, déjà parue à la fin de 1567.
  2. Var. de l’éd. M.-L. : Tu as, Chauveau, la teste assez rompuë
  3. Var. de l’éd. M.-L. : Pin, dont le chef estend son verd fueillage
  4. Var. de l’éd. M.-L. : Seul je me deuls et nul ne peut sçavoir
  5. Sur ce sonnet, cf. l’Intermédiaire des Chercheurs du 23 nov. 1865, p. 702, note de Blanchemain.
  6. Var. de Bl. et de M.-L. : Si l’on vous dit qu’Argus est une fable
    xxCe sonnet, que Bl. a faussement daté de 1584, fut placé dans l’édition de 1571 vers la fin du Second livre des Amours ; il n’a passé au Premier livre des Amours qu’en 1578.