Page:Ronsard - Tableau chronologique des œuvres, Laumonier, 1911.djvu/78

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date d’apparition, cette section contenait 50 pièces nouvelles que voici :

Quiconque a peint Amour, il fut ingénieux (I, 379 ; I, 357).[1]
Jamais Hector aux guerres n’estoit lâche (I, 268 ; I, 249).[2]
Il ne falloit, Maistresse, autres tablettes (I, 269 ; I, 249).[3]
Ce Chasteau-neuf, ce nouvel édifice (I, 374 ; I, 351).
Si mon grand Roy n’eust veincu mainte armée (I, 274 ; I, 255).
A mon retour (hé, je m’en desespere !) (I, 273 ; 1,254).[4]
Sois medecin, Phœbus, de la Maistresse (I, 376 ; I, 353).[5]
Amour tu es trop fort, trop foible est ma Raison (I, 328 ; I, 305).
Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin (I, 329 ; I, 306).[6]
Genévres herissez, et vous Houx espineux (I, 340 ; I, 317).[7]
Cruelle, il suffisoit de m’avoir pouldroyé (I, 292 ; I, 269).
Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher (I, 293 ; I, 270).
Quoy ? me donner congé d’embrasser chaque femme (I, 293 ; I, 270).[8]
Je t’avois despitée, et ja trois mois passez (I, 293 ; I, 271).
Puis qu’elle est tout hyver, toute la mesme glace (I, 294 ; I, 271).
Sommeillant sur ta face, où l’honneur se repose (I, 295 ; I, 272).[9]

  1. Var. des éd. Bl. et M.-L. : Celui qui le premier d’un art ingénieux
    xCe sonnet venait en tête de la section. C’est celui que Bl. a numéroté XIII, et daté de 1584 ; voici le premier quatrain de 1578 :
    Quiconque a peint Amour, il fut ingénieux,
    Non le faisant enfant chargé de traicts et d’ailes,
    Non luy chargeant les mains de flames eternelles,
    Mais bien d’un double crespe enveloppant ses yeux.
  2. Sonnet suivi de celui de 1552 : Dieux, si au Ciel demeure la pitié.
  3. Sonnet suivi de celui de 1552 : Ayant la mort mon cœur desallié.
  4. Sonnet suivi de celui de 1553 : Je voudrois bien n’avoir jamais tasté.
  5. Sonnet suivi de l’élégie de 1554 : Des faits d’Amour Diotime certaine ; des sonnets de 1552 : Le seul penser qui me fait devenir, Quand en songeant ma folastre j’accole, O de Nepenthe et de liesse pleine, Petit nombril que mon penser adore ; de la chanson de 1552 : Petite Nymphe folastre.
  6. Sonnet suivi de celui de 1555 : Amour tu me fis voir pour trois grandes merveilles.
  7. Sonnet suivi de celui de 1555 : Que me servent mes vers et les sons de ma lyre.
  8. Var. des éd. Bl. et M.-L. : …donner congé de servir toute femme
  9. Var. de l’édit. M.-L. : Estant pres de ta face où l’honneur se repose