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Au tome VII (la Franciade) ; un quatrain-prologue :

Les François qui ces vers liront (III, 252 ; III, 2),


et un quatrain-épilogue :

Si le Roy Charles eust vescu (III, 252 ; III, 176).

1578 (août-septembre). — Un quatrain liminaire :

Loyer, ta docte Muse n’erre (VI, 418 ; VI, 238).[1]

1578. — Un quatrain liminaire :

Ton œuvre est tel que pour los et louange.[2]

1579. — Un quatrain liminaire :

Celuy-là qui fut escorché (VIII, 148 ; VI, 385).[3]

    En outre, à la p. 128, immédiatement avant ces trois pièces et après la pièce latine intitulée Ronsardi responsum (Bl. VII, 134), on lisait, comme étant de Ronsard, un sonnet débarrassé de l’épitre en prose où il avait paru en 1563 :

    S’armer du nom de Dieu et aucun n’en avoir (Bl. VII, 142),
    avec ce titre inséré dans la table des matières : De la perfection de Theodore de Beze. Or, en 1563, Ronsard le citait comme étant d’un de ses adversaires, Florent Chrestien, à qui il reprochait d’avoir passé dans le camp huguenot peu de temps après avoir écrit ce sonnet contre Th. de Bèze. En 1578, il était conservé par erreur dans les œuvres de Ronsard, et il n’en disparaissait qu’en 1584. Mais l’éditeur de la Muse Chrestienne, anthologie publiée en 1582, se fiant sur l’édition de 1578, attribuait encore ce sonnet à Ronsard.

  1. Publié en tête des Œuvres et Meslanges Poëtiques de Pierre Le Loyer Angevin, ensemble la Nephelococugie ou la Nuée des Cocus, non moins docte que facétieuse (Paris, J. Poupy, 1579, in-12). Le millésime du titre général est bien 1579, mais la Nephelococugie, qui termine le recueil et qui a inspiré le quatrain de Ronsard, est datée 1578 ; le privilège pour l’impression du vol. entier est daté du 1er  août et l’achevé d’imprimer du 9 septembre 1578 (même date pour la dédicace à Mgr de la Valette).
    xxCf. A. de Rochambeau, Famille de Ronsart, pt in-8o, pp. 234 et 235.
  2. Publié au verso du titre de L’Art et méthode à tourner noms en latin et françois : le nom du treschrestien Roy de France et de Poloigne Henry troisiesme, ensemble les noms de la Royne mere et de Loise de Lorraine, Royne de France, et autres noms tournez à aucuns prelats, seigneurs et autres gens de reputation, composé par M. Leconte, advocat parisien. Paris, Denis du Pré, 1578, in-8o de 40 ff. chiffrés. — Ce quatrain n’a été réédité que par Ed. Tricotel dans le Bulletin du Bouquiniste de janvier 1872. On en trouvera le texte ci-après dans l’Appendice communiqué par M. Jacques Madeleine).
  3. Publié à la p. 3 de l’Estrille et drogue au quereleux pedant, ou regent du College de Clermont en Auvergne… avec les epigrames de tous les Poëtes François de ce temps contre luy. Le tout leu devant le Roy par maniere de passetemps. Lyon, 1579, in-4o (4e partie des Troisiesmes Œuvres de Jean de Boyssières.)