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TABUBU

un de ses compagnons de travail.

« Le corps de tout humain, qu’il soit Égyptien ou étranger, trouvé mort, soit de la dent des crocodiles, soit noyé dans le Nil, doit être mis dans les cellules sacrées, après avoir été soumis à l’embaumement le plus magnifique, aux dépens des citoyens de la première ville où le courant l’aura déposé. Il n’est permis ni à ses parents ni à ses amis d’y toucher : seuls, les prêtres du Nil ont le droit de porter les mains sur sa dépouille et de l’ensevelir, comme les restes d’un être qui fut quelque chose de plus qu’un homme. »

L’embaumement se pratiquait de même pour les animaux sacrés. Nous en pourrions multiplier les exemples. Bornons-nous à une deuxième citation d’Hérodote :