Page:Rougier - La Voix de la sagesse, 1909.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

LXVII

Plus l’homme s’éloigne des consolations terrestres et plus il s’approche de Dieu. Plus l’homme descend en lui-même et plus il se sent petit, plus il s’élève vers Dieu.

LXVIII

Descendre dans sa conscience, c’est comparaître devant Dieu.

LXIX

Seul l’homme intérieur reçoit les influences de Dieu, et son union avec la personne physique échappe à la compréhension.

LXX

Il y a dans la vie morale de l’homme des instants où il se sent ravi, hors de lui-même et transporté jusqu’à Dieu.

LXXI

L’homme qui ne néglige aucun effort pour se placer au rang des meilleurs est comme un prêtre, un ministre de Dieu, un ami de Celui qui habite en lui.

LXXII

Ceux qui, dans ce qui est l’Essence, voient l’Essence, et dans ce qui n’est pas l’Essence, ne voient pas l’Essence, ceux-là s’abandonnent à de légitimes aspirations et atteignent à l’Essence.

LXXIII

La Vérité absolue n’existe pas pour l’homme des sens.