Page:Roullaud - Le Chien et le Mendiant, Album Universel, 1906-11-07.djvu/9

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chien allait vers les petits Robin, des tyrans pour lui, sans doute, mais des tyrans qu’il aimait bien.

Étendu sur le flanc, les pattes déjà raidies, l’œil terne, Rateau soufflait et souffrait comme un humain moribond sur le point d’inspirer une épitaphe. Et les lueurs de l’aube lui versèrent la douceur de leur lumière réchauffante, caressant sa rude toison, se reflétant en ses yeux mi-clos prêts à se fermer pour toujours.