Page:Rousseau - Œuvres et correspondance inédites éd. Streckeisen-Moultou.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

262 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE

tant de méridiens ou demi -cercles qu’il y a de degrés marqués sur l'éqnateur, c"est-à-dire trois cent soixante. Et il y a autant de parallèles ou de cercles entiers parallèles à l'équaleur qu’il y a de degrés marqués sur un méridien, c est-à-dire cent quatre-vingts, ou en comptant depuis l'équateur, quatre-vingt-dix de chaque côté jusqu’au pôle.

Les degrés ou parallèles qui se marquent ainsi sur le méridien, en comptant depuis l'équateur jusqu’au pôle, mesurent la latitude. Et les degrés ou demi-cercles qui se marquent tout autour de l’équateur par les méridiens, me- surent la longitude. La latitude a sa mesure fixe parce qu’on la compte depuis l’équateur, mais pour trouver la longitude, il faut convenir d’un méridien par lequel on commence à la compter. •

Ce premier méridien convenu est celui qui passe par l’Ile de Fer, une des Canaries ; c’est de ce premier méridien que l’on compte les degrés de longueur en tournant d’occident en orient. Quand on connaît la latitude et la longitude d’un lieu quelconque, on peut marquer très-exacte- ment ce lieu sur le globe, car il sera au point de l’inter- section des deux cercles. On trouve la latitude en prenant la hauteur du pôle ou celle du soleil. On trouve la longitude par le rapport des heures, mais cette opération a ses difficultés.

La hauteur du pôle d’un lieu quelconque, est l’arc du méridien compris entre l’horizon de ce lieu-là et le pôle. La hauteur du soleil est l’arc du méridien compris entre l’horizon d’un lieu quelconque et l’équateur, laquelle se mesure par le soleil aux équinoxes. Or, la hauteur du pôle égale à la latitude, et la hauteur du soleil étant toujours