Page:Rousseau - Œuvres et correspondance inédites éd. Streckeisen-Moultou.djvu/341

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AVIS DE ^ÉDITEUR

Dans le morceau suivant, qui fait partie de nos manuscrits iné- dits, on peut aisément reconnaître la préface d’un écrit quelconque. Reste à savoir quel était cet écrit.

En bien examinant le morceau dont il s’agit, nous sommes tom- bés, vers la fin, sur une phrase qui semble devoir trancher la question, la voici : « Je croyais, il est vrai, avoir suffisamment pourvu à toutes ces choses par mes réponses précédentes, au moins^ pour les lecteurs que j’avais en vue ; mais, voyant au second discours de l’académicien de Lyon (H. Bordes^) qu’il ne m’a point entendu, j’aime mieux m’accuser de maladresse que lui de mauvaise volonté ;, je vais donc tâcher, » etc., etc. ^

Ceci paraît bien clair ; il s’agit de cette longue dispute qui s’éleva à propos du discours de J. J. Rousseau, que l’académie de Dijon couronna en 1750.

On voit, par la phrase indiquée, que Rousseau se proposait de- répondre une seconde fois à M. Bordes ; l’événement a prouvé que ce projet ne fut pas exécuté, et qu’il n’eqfanta que la préface que nous donnons ici. Dire pourquoi cette préface et la lettre qu’elle devait précéder ne virent jamais le jour, serait pour nous chose dif- ficile ;’ apparemment que Rousseau se borna a une autre réponse

» Note de V Éditeur.