Page:Rousseau - Beaux-arts, 1824.djvu/102

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blanches ou altérées, de façon qu’en quelque ton que l’on soit on peut connaître sur le champ par le moyen de cette table quelles sont les notes qu’il faut altérer pour exécuter dans ce ton-là.

Les clés que vous voyez au commencement servent à déterminer quelle note doit porter le nom d’ut, et à marquer le ton comme je l’ai déjà dit  ; il y en a cinq qui peuvent être doubles parce que le bémol de la supérieure marqué b, et le dièse de l’inférieure marquée d produisent le même effet*. Il ne sera pas mal cependant de s’en tenir aux dénominations que j’ai choisies, et qui, abstraction faite de toute autre raison, sont du moins préférables parce qu’elles sont les plus usitées.

  • Ce n’est qu’en vertu du tempérament que la même touche peut servir de dièse à l’une et de bémol à l’autre, puisque d’ailleurs, personne n’ignore que la somme de deux demi-tons mineurs ne sauraient faire un ton.

Il est encore aisé par le moyen de cette table de marquer précisément l’étendue de chaque partie tant vocale qu’instrumentale, et la place qu’elle occupera dans ces différentes octaves suivant le ton où l’on sera.

Je suis convaincu qu’en suivant exactement les principes que je viens d’expliquer, il n’est point de chant qu’on ne soit en état de solfier en très peu de temps et de trouver de même sur quelque instrument que ce soit avec toute la facilité possible. Rappelons un peu en détail ce que j’ai dit sur cet article.

Au lieu de commencer d’abord à faire exécuter