Page:Rousseau - Beaux-arts, 1824.djvu/97

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est tonique ou médiante, ni enfin de la savoir rapporter à la place qui lui convient dans l’étendue de la gamme naturelle, mais il faut encore savoir à quelle octave, et en un mot à quelle touche précise du clavier elle doit appartenir. (p.196) Le grand clavier ordinaire a cinq octaves d’étendue, et je m’y bornerai pour cette explication, en remarquant seulement qu’on est toujours libre de le prolonger de part et d’autre tout aussi loin qu’on voudra sans rendre la note plus diffuse ni plus incommode.

Supposons donc que je sois à la clé d’ut c’est-à-dire au ton d’ut majeur ou de la mineur qui constitue le clavier naturel. Le clavier se trouve alors disposé de sorte que depuis le premier ut d’en bas jusqu’au dernier ut d’en haut je trouve quatre octaves complètes outre les deux portions qui restent en haut et en bas entre l’ut, et le fa qui termine le clavier de part et d’autre.

J’appelle A, la première octave comprise entre l’ut d’en bas et le suivant vers la droite, c’est-à-dire, tout ce qui est renfermé entre 1 et 7 inclusivement. J’appelle B, l’octave qui commence au second ut en comptant de même vers la droite  ; C la troisième, D la quatrième, etc. jusqu’à E où commence une cinquième octave qu’on pousserait plus haut si l’on voulait. A l’égard de la portion d’en bas qui commence au premier fa et se termine au premier si comme elle est imparfaite ne commençant point par la fondamentale, nous s’appellerons l’octave X  ; et cette lettre X servira dans toute