Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t13.djvu/154

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leur trépas. Voilà les hommes qui ont été en exécration parmi leurs concitoyens, & qui n’ont échappé à la vigilance des tribunaux, que par leur suite & par leur retraite dans des climats ou regne une licence effrénée.

Voilà les sages maximes-en âge à nos descendans. J’ai trop bonne opinion de notre Orateur pour croire qu’il pense ce qu’il dit ici.

Le Paganisme, — extravagances de l’esprit humain. On n’avoit pas non plus éternisé sa sagesse ; & comme les bon choses que perpétue l’Imprimerie surpassent infiniment mauvaises, il est hors de tout doute que cette invention une des plus belles & des plus utiles que l’esprit humain jamais enfantées.

Mais, grace aux caracteres — Hobbes & des Spinosa resteront à jamais. Et leurs réfutations aussi, lesquelles sont aussi solides & aussi édifiantes que les monstrueuses erreurs de ces écrivains sont folles & dignes du nom de rêveries.

  • À considérer les désordres — ce seroit peut-être le plus beau trait de la vie de cet illustre Pontife. Le parti qu’ont pris les Turcs est digne des secteurs de Mahomet & de son alcoran. Une religion aussi ridicule ne peut, sans doute, se soutenir que par l’ignorance. Le savoir est le triomphe de la vraie Religion. Origene l’a bien fait voir aux Payens ; & les Arnauld, les Bossuet aux hérétiques. L’Evangile est le premier de tous les livres, sans doute ; mais ce n’est pas le seul nécessaire, & Grégoire le grand auroit perdu son nom, s’il eût été capable d’une pareille sottise.

Allez, écrits célèbres — corruption des mœurs de notre