Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t15.djvu/475

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qu’un !.... Mais passions) M. Stosch assure ne lui avoir jamais entendu dire un mot qui fût au désavantage de Jean-Jaques. Pourroit-on demander à M. Stosch, ce que c’est que parler au désavantage de quelqu’un, si la jolie phrase qu’il prête à mylord Maréchal, n’est pas au désavantage de Jean-Jaques ? M. Stosch voudroit-il bien nous expliquer, comment Mylord ne lui ayant jamais dit un mot au désavantage de Jean-Jaques, lui, M. Stosch en a tant à dire ? Pourroit-on demander à M. d’Alembert, par quelle espece de ménagement, il n’a rapporté qu’une partie de ce que dit ici M. Stosch ? N’auroit-il pas apperçu une contradiction qu’il falloit escamoter, par ménagement pour Jean-Jaques..... L’indignation me gagne : il faut finir, il faut passer sous silence, & ce dépôt de la correspondance, négligé par M. Stosch jusqu’à l’époque où il écrit à M. d’Alembert, & les fréquens voyages de M. Stosch, qui l’ont empêché de penser aux preuves de confiance que lui a données un ami de 20 ans, jusqu’au moment où M. d’Alembert lui a rappellé leur existence ; & tant d’autres articles de cette incroyable lettre, que tout lecteur raisonnable saura bien remarquer. C’est pourtant sur cette lettre, en pleine contradiction avec elle-même, & avec le témoignage PAR ÉCRIT de mylord Maréchal, que M. d’Alembert nous assure n’avoir pas le moindre doute sur la vérité des faits que M. Stosch, l’honnête M. Stosch, lui a mandés ; & pour se tirer d’affaire il renvoie à son digne correspondant ceux, qui pourroient encore douter de la vérité de ces faits. Et voilà ce que M. d’Alembert appelle sa défense !