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Frontin.
Oh ! oui monsieur, nous sommes là-dessus en etat de vous rendre justice.
Lisimon.
Mais aujourd’hui que tout est arrête, vous pouvez spéculer à votre aise ; ce sera, s’il vous plaît, sans préjudice de la noce.
Valere.
La contrainte redouble ma répugnance.Songiez, je vous supplie, à l’importance de l’affaire. Daignez m’accorder quelques jours....
Lisimon.
Adieu, mon fils ; tu seras marie ce soir, ou....tu m’entends. Comme j’etois la dupe de la fausse déférence du pendard !
SCENE V.
VALERE, FRONTIN.
Valere.
Ciel ! dans quelle peine me jette son inflexibilté !
Frontin.
Oui, marie ou déshérité ! épouser une femme ou la misère ! on balanceroit à moins.
Valere.
Moi, balancer ! Non ; mon choix etoit encore incertain ; l’opiniâtreté de mon pere l’a détermine.