Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t9.djvu/189

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Il faut de plus qu’aucun des Degrés conjoints ne puisse être partagé en d’autres Degrés plus petits, mais qu’ils soient eux-mêmes les plus petits qu’il soit possible ; savoir, ceux d’une seconde. Ainsi ces deux Intervalles ut re, & re mi sont conjoints ; mais ut re & fa sol ne le sont pas, faute de la premiere condition ; ut mi & mi sol ne le sont pas non plus, faute de la seconde.

Marche par Degrés conjoints signifie la même chose que Marche Diatonique. (Voyez Degré Diatonique.)

CONJOINTES, s. f. Tétracorde des Conjointes. (Voyez SYNNéMEN0N.)

CONNEXE, adj. Terme de Plain-Chant. (Voy. MIXTE.)

CONSONNANCE, s. f. C’est, selon l’étymologie du mot, l’effet de deux ou plusieurs Sons entendus à la fois ; mais on restreint communément la signification de ce terme aux Intervalles formés par deux Sons, dont l’Accord plaît à l’oreille, & c’est en ce sens que j’en parlerai dans cet article.

De cette infinité d’Intervalles qui peuvent diviser les Sons ; il n’y en a qu’un très-petit nombre qui fassent des Consonnances ; tous les autres choquent l’oreille & sont appelles pour cela Dissonance. Ce n’est pas que plusieurs de celles-ci ne soient employées dans l’Harmonie ; mais elles ne le sont qu’avec des précautions dont les Consonnances, toujours agréables par elles-mêmes, n’ont pas egaremens besoin.

Les Grecs n’admettoient que cinq Consonnances ; savoir l’Octave, la Quinte, la Douzieme qui est la réplique de