Page:Rousseau - La Profession de foi du Vicaire Savoyard, 1914, éd. Masson.djvu/318

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
200
RÉDACTIONS MANUSCRITES


[1]Dieu [dit-on] ne doit rien à ses créatures. Je crois qu’il leur doit tout ce qu’il (a) [2]promi(s) « en les créant ». ^ Or c’est] leur promettre (Hous les) biens ("dont il) leur (’a) donné l’idée et (^dont il) leur (’■'a) îai(t) sentir le besoin. Plus je ’" me consulte et plus je lis « ces » motsi « écrits » dans mon ame sois juste et tu seras heureux. Il n’en est rien pourtant ". Le méchant prospère et le juste reste opprimé. ’ovez aussi quelle indignation (1^ s’élève) en nous quand cette attente est frustrée. La conscience ’^ s’élève (’^ en murmurant) contre son auteur elle lui crie (^^ d’une voix) gemissant(e) tu m’as trompé. ’

^ B. (les créant) [leur donnant l’être] (tout ce dont il [leur donna l’idée et dont il leur] fit sentir le besoin. Il doit le bonheur à celui à qui il (en a donné l’idée) [l’a rendu nécessaire]). [Or c’est leur promettre un bien [qu’il peut leur donner] que de leur en (donner) [imprimer] l’idée et de leur en faire sentir le besoin]. — M. < en leur donnant l’être >. •• (Et s’il).

■’ [un].

" [que de].

’ [en] donne[r].

" [de].

" [en] fai[re].

’" B. rentre en moi, plus je.

" B. à considérer l’état présent des choses. ’- [s’allume].

" (mu PMURE ?).

’■* [et murmure].

’^ [en].

  1. [On dit].
  2. promi[t]. — M. a promis.