Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/218

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Vois-tu, dans ta maison. » À chaque pas il tombe
De tous leurs vêtements beaucoup de confettis,
Et déjà, sur le bois, on en voit d’aplatis,
Perdus, puis écrasés par d’autres presque à chaque
Marche ; un endroit semblant mal assujetti craque
Quand Roberte est dessus, montant tout près du bord
Étroit, près de la rampe ; il craque un peu plus fort
Quand Gaspard, à son tour, y passe à l’endroit large,
Tout près du mur. Fanny répond : « Oh ! je m’en charge ! »
Roberte lui faisant voir qu’il ne lui restait
Plus un seul confetti déjà ; Gaspard se tait,
Les regardant, pendant tout le temps nécessaire,
Quand on arrive en haut, pour que Roberte serre
Les deux mains à Fanny dont les vieux gants de peau
Sont tous les deux troués ; il ôte son chapeau
En en faisant tomber cette fois une foule
De confettis qui vont en se cognant ; un roule
Jusqu’au bord, puis se jette en bas, un autre aussi.
Roberte, en lui disant : « Viens un peu par ici, »
Tend un instant la main vers lui, puis le présente