Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/244

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Son cordon, en tombant soudain sur la commode.
Fanny dit : « Ce serait très joli comme mode
En somme, ces bonnets, c’est tout à fait seyant. »
Dans la musique un cuivre est toujours très bruyant ;
Sur un carnet on voit un gros poupon écrire.

Tout en bas, une longue analcade pour rire
Marche dans l’autre sens, représentant, debout,
Des écuyers de cirque, identiques d’un bout
À l’autre, en habits bleus où brille le bouton
De cuivre. Les petits ânes sont en carton,
Passés par un grand trou pas très juste, qui bâille
Par derrière et devant, tout autour de leur taille ;
Petites, avec des bottes à revers blancs,
Des jambes sont jusqu’aux cuisses feintes aux flancs
Des faux ânes avec des étriers à roues.
Les écuyers ont tous jusqu’au milieu des joues
De faux favoris noirs s’écartant de leur peau ;
Ils ont, exagéré comme mode, un chapeau
Haut de forme, assez bas et très cintré, gris clair ;