Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/324

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Étudiés. Parfois, malgré le temps, la honte
Avec un flot de sang rapide lui remonte
En bouillonnant dans son visage jusqu’au front,
Quand il se représente avec rage l’affront
Du soir terrible alors que de sa main crispée
Il ne parvenait pas à rentrer son épée
Dans le fourreau, piquant toujours à faux le bout,
Pendant que grandissaient les rires.

Malgré tout
Quelquefois reprenant son courage, il espère,
Voyant un changement insensé qui s’opère
Inattendu, trop beau, le faisant en finir
Avec ici ; puis fait des rêves d’avenir.





Mais là-bas, tout au fond de l’estrade, à sa droite,