Page:Roussel - Le Bouddhisme contemporain.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MONGOLIE ET TIBET




NOTE BIBLIOGRAPHIQUE


Peu de voyageurs européens ont pu étudier le lamaïsme tibétain sur place, car le gouvernement de Péking, jusqu’à ces derniers temps du moins, — mais les événements récents de la Chine et du Tibet sont appelés, peut-être, à modifier profondément les relations entre les deux pays, — autorisait difficilement les étrangers à visiter Lha-Ssa, sans parler d’y résider. Les Tibétains eux-mêmes ne virent jamais de bon œil les étrangers pénétrer dans leur pays, à commencer par les Chinois.

Les missionnaires lazaristes français, Huc et Gabet, vers le milieu du dernier siècle, ont réussi à franchir le seuil de la ville sainte du lamaïsme. M. Bonvalot et le prince d’Orléans qui parcoururent ces contrées publièrent en collaboration le récit de leur voyage sous ce titre : De Paris au Tonkin à travers le Tibet inconnu (1891). Le livre de Huc qui leur servit de guide et dont ils purent contrôler les assertions, reconnues exactes par eux, avait paru quarante ans plus tôt. Il était intitulé : Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie et le Thibet, pendant les années 1844, 45 et 46. Cet ouvrage