Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/46

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délicatement dentées, fichées individuellement en haut, en bas, à droite et à gauche dans le revers de son pourtour ; ces tiges, dans les trois cas, traversaient le chronomètre de part en part et pointaient de l’autre côté, en marge périphérique du cadran, un peu inférieur comme diamètre à l’ensemble du mouvement d’horlogerie.

Actionnées par d’invisibles roues dentées en rapport avec le mécanisme des chronomètres, les tiges, par une grande variété de progressions et de reculs, pouvaient donner aux miroirs toutes sortes d’inclinaisons ; l’avant de chacune se composait d’une petite boule métallique emprisonnée aux deux tiers par une sphère creuse incomplète adaptée au dos du miroir en jeu ; ce mode d’attache se prêtait facilement aux déplacements du disque réfléchissant dans les sens les plus divers.

Chaque jour le triple système suivait le soleil dans sa course, du lever au coucher. Pendant la matinée le miroir tourné à l’est recueillait en premier l’ensemble des feux étincelants ; après le passage de l’astre au méridien il devenait inactif et son vis-à-vis prenait son rôle. Militant depuis