Page:Routhier - Portraits et Pastels Littéraires (sous le pseudonyme Jean Piquefort), 1873.djvu/18

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— 18 — . . I . . V . k . f t de les laisser plus longtemps sous le bois¬ seau. * _ Vi- i-:• ‘\t••\tJ ' v/ . . C’est Texcuse qu’il peut invoquer pour avoir mis au jour des phrases comme celle ci : “0 joies de ma blonde enfance ! co¬ lombes de mon cœur hors du nid 44 envolées—ne ferais je donc plus jamais 44 résonner, mes sourires sur vos ailes frê- misantes ?” : r '\t> f. :\t, Faire résonner ses sourires sur les ailes frémissantes des colombes de son cœur qui sont les joies de sa blonde enfance l C’est véritablement trop fort, et les licences poétiques doivent avoir un terme; Si * vous le dépassez, vous tombez dans le galimatias des Précieuses Ridicules. Malheureusement cette phrase n’est pas isolée ; il y en a de semblables dans beaucoup de pages de la Fantaisie et des Légendes. Lisez encore la suivante : 44 Cestque partout se dressait devant 44 lui le fantôme hideux d’ühe société 44 pourrie /^ulcère gangrené,—cadavre fé- u tidex auquel une dërnière sècousse gal- 14 vainque communique un reste de 44 vie spectres aux formes grêles, àu % 14 front imbécile, au teiht hâve et livide, . 44 m regard glauque et vitreux, suant le