Page:Roux - La Question agraire en Italie, 1910.djvu/183

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dium et de favoriser son éducation sociale en remettant le sol entre ses mains et en l’obligeant à s’organiser pour gérer ses propres affaires. Ses aptitudes et sa capacité ne peuvent que s’accroître et, après une inévitable période d’inertie et de tâtonnements pendant laquelle, faute de patrons, il attend l’impulsion et subit la tutelle du pouvoir central, sauf à lui résister parfois, il apprendra sans doute à administrer librement ses associations et à les rendre autonomes. C’est lui alors qui décidera souverainement entre la propriété collective et la petite propriété privée.