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Section première.

le frontal simple, ou bandage premier du front.

Ce bandage est formé d’une pièce de toile de longueur proportionnée à la portion affectée ; sa largeur est fixée par l’intervalle des oreilles ; sa longueur, par l’étendue du front mesuré depuis les sourcils jusqu’à la partie postérieure de la nuque ; chaque côté, à la partie supérieure du bandage, est raccourci d’un pouce, au moins d’un repli, d’où résulte une espèce de cavité propre à loger l’éminence qui se trouve à l’endroit du toupet. Cette pièce de toile, a à chacun de ses angles, un lien d’une longueur convenable ; les deux liens de la partie supérieure descendent le long de la ganache, se croisent au dessous de cette partie, viennent ensuite en remontant s’attacher à la nuque ; les liens inférieurs à peu près de même longueur que les premiers, entr’ouverts à six pouces de leur naissance par une ganse pour livrer passage à ceux-ci, vont pareillement se croiser sur la ganache, & remontent le long de cette partie pour se fixer également l’un à l’autre sur la nuque, dans l’endroit de ce bandage où une anse reçoit les uns & les autres, de cesliens


Section II.

Du frontal composé.

C’est le deuxième bandage du front ; il est à peu près comme le frontal simple il est seulement beaucoup plus étendu que le premier en longueur ; les replis que l’on pratique au frontal composé, ne diffèrent de ceux faits au premier bandage, que parce qu’ils sont plus considérables, & l’usage en est le même ; sa partie supérieure, de même que son inférieure, n’a que la moitié de la largeur de la partie moyenne ; celle-ci se trouve environ aux deux cinquièmes de la longueur totale, six liens se trouvent unis à ce bandage, deux supérieurs, deux moyens & deux inférieurs. Les deux moyens qui partent de la partie la plus large, un de chaque côté, sont chacun terminés par une anse destinée à donner passage aux liens supérieurs : ceux ci traversent ces anses dans leur trajet le long de la ganache, ils se croisent au dessous de cette partie, & viennent en remontant sur la tête où on les fixe par nœuds dans une anse supérieure semblable à celle du frontal simple.

Les deux liens inférieurs doivent être conduits sous la mâchoire ; ils s’y croisent obliquement, ou en X ; ils viennent en passant & remontent le long de la ganache, traversent la même anse des liens moyens pour être, comme les supérieurs, fixés par nœuds sur la tête, ou pour être conduits & fixés sur la ganache, si les liens moyens ont trop de disposition à remonter.


Section III.

Du bandage contentif des oreilles.

Ce bandage est composé de deux pièces de toile, dont chacune a une forme triangulaire, mais mutilée en un de ses angles : elles sont unies par leur base & par le côté résultant de la mutilation de l’angle ; cette réunion répond à la partie supérieure de l’encolure ; les pointes se croisent ou se