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ron » (nous admettrons alors, pour plus de commodité, que ce fut vers l’an 250 environ, à moitié chemin de la fin du ve siècle, là où nous sommes, — dix ans de plus ou de moins dans les cas de « admettons que vers… environ », importent peu, mais nous aurons au moins quelque bouée flottante de date à la portée de la main).

« Vers A. D. 250, donc, « une nouvelle confédération » fut formée sous le nom de Francs par les anciens habitants du Bas-Rhin et du Weser. »

18. Ma propre impression relativement aux anciens habitants du Bas-Rhin et du Weser, eût été qu’ils se composaient surtout de poissons, avec des grenouilles et des canards à la surface, mais une note ajoutée par Gibbon, à ce passage, nous fait savoir que la nouvelle confédération se composait de créatures humaines, dans les items suivants :

1o Les Chauces, qui vivaient on ne nous dit pas où ;

2o Les Sicambres, » dans la Principauté de Waldeck ;

3o Les Attuarii, » dans le duché de Berg ;

4o Les Bructères, » sur les bords de la Lippe ;

5o Les Chamaves, » dans le pays des Bructères ;

6o Les Cattes, » en Hesse.

Tout cela sera, je crois, plutôt plus clair dans vos têtes si vous l’oubliez que si vous vous le rappelez ; mais, s’il vous plaît de lire ou relire (ou le mieux de tout, de trouver pour vous lire quelque réelle Miss Isabelle Wardour[1]) l’histoire de Martin Waldeck dans l’Antiquaire, vous y gagnerez une notion suffisante du caractère principal de « la principauté de Waldeck », certainement lié à cet important mot germain « woody »

  1. Personnage de l’Antiquaire. — (Note du Traducteur.)