Page:Rutebeuf - Oeuvres complètes, recueillies par Jubinal, tome I, 1839.djvu/202

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Des ordres,

ou
LA CHANSON DES ORDRES,
ou
LES AUTRES DIZ DES ORDRES[1].


Mss. 7218, 7633, 7615.
Séparateur



Du siècle vueil chanter
Que je voi enchanter ;
Tel vens porra venter
Qu’il n’ira mie ainsi.
Papelart et Béguin
Ont le siècle boni.

Tant d’ordres avons jà
Ne sai qui les sonja,
Ainz Diex tels genz noma
N’il ne sont si ami.

  1. Cette pièce a été imprimée par Méon, t. II, pag. 299 de son édition de Barbazan, et Legrand d’Aussy, dans une note que se trouve à la fin de son extrait de La bataille des vices et des vertus, page 410, du t. V des Notices des manuscrits, en a cité trois strophes ; savoir : la 5e, la 6e, et enfin la 14e, dont il dit qu’elle « lui paraît mériter d’être remarquée, et qu’elle peut faire honneur au talent du poëte. » Je crois qu’il eût été plus exact de dire à sa malice, (Voyez, pour une pièce sur le même sujet, la note T, à la fin du volume).