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LA POVRETEI RUTEBEUF.

Qu’il ne fait de nul autre apôtre.
Bien sai Pater, ne sai qu’est notre,
Que li chiers tenz m’a tot ostei,
Qu’il m’a si vuidié mon hostei
Que li Credo[1] m’est dévéeiz,
Et je n’ai plus que vos véeiz.



Explicit.

    rencontre fréquemment chez la plupart des auteurs de cette époque ; Gauthier de Coinsy surtout en abuse étrangement.

  1. Je crois qu’il faut expliquer ici le mot credo par : crédit, prêt. Le poëte dit qu’il lui est ôté, interdit (dévéeiz). Voyez la troisième note de la page 1.