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LA COMPLAINTE RUTEBEUF.
Et se l’i lais ;
On en doit bien fère son lais
Et tel gent lessier en relais
Sanz réclamer,
Qu’il n’a en els rien à amer,
Que l’en doie à amor clamer.
Or[1] pri celui
Qui .iij. parties fist de lui,
Qui refuser ne set nului
Qui le réclaime,
Qui l’aeure et Seignor le claime[2],
Et qui cels tempte que il aime,
Qu’il m’a tempté,
Que il me doinst[3] bone santé,
Que je face sa volenté
Tout sanz desroi.
Mon seignor, qui est filz de Roi[4],
Mon dit et ma complainte envoi,
- Es-vous l’escuier qui ot gans
- Qui furent punais et puerri,
- Et de l’ouvrage mestre Horri.
- ↑ Les neuf vers suivants manquent au Ms. 7633.
- ↑ Le Ms. 198 N.-D. remplace ce vers, qui est sauté au 7615, par le suivant :
Qui Seigneur et ami le claime - ↑ Ms. 7615. Var. M’anvoit.
- ↑ Les huit vers suivants manquent au Ms. 198 N.-D.
en effet, de la pièce que j’ai nommée, lorsque Guillaume met la main dans la peau du lièvre où Charlot a fait la vilonie (expression de Rutebeuf un peu plus décente que celle qu'il a placée dans le titre de son fabliau), notre malin trouvère s'écrie :