« allait tout détruire » de « son œuvre de granit », quand une vision (heureusement !) vint lui promettre ce Messie, Mounet-Sully.
Ce que ce pauvre Ledrain doit être abruti par la continuelle lecture des manuscrits ! Il nous garantit que nous trouverons dans Fleurs des brumes non seulement « ce qu’il peut y avoir de délicate tristesse dans l’âme féminine », mais encore « les ingénieux motifs et l’art de bien dire ». Il affirme aussi, préfacier libéral, que « par son tempérament et par son genre de talent », Jane Guy appartient « à la race de Mlle de Lespinasse ». J’ouvre au hasard, très alléché, et je lis :
Pour rêverie intérieure
Pas très poétique. Je suis mal tombé. Tournons des pages… Je rencontre ce final :
Ô bel œil noir,
À mes yeux bleus
Ledrain est pourtant un homme sérieux, et que la fréquentation des prophètes juifs a dû rendre difficile