cache, ayant de lancinants regrets de s’éloigner et de vifs désirs, aussitôt exaucés, de revenir vite… » Je voudrais bien aussi vous faire admirer — mais on n’enferme pas un chêne dans un herbier — le morceau merveilleux :
Et faisant peine à voir comme un pauvre qui pleure.
Il s’en allait des jours entiers à travers champs,
J’ai eu doublement tort de citer. De ce livre il faut tout lire et relire. Il faut s’intéresser à chaque détail, beau ou étrange, toujours caractéristique. Le poème terminé, il faut s’arrêter longuement, comme au sommet d’une montagne et, en une joie puissante, tourné vers le chemin parcouru, contempler la largeur et l’harmonie du paysage où nous sourirent l’un après l’autre tant de grands arbres et tant de fleurettes.