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la petite fille.

Forme ce double tour, qui passe si rapide
Sous tes deux petits pieds !


J’aime tes mouvemens, si souples quand tu joues ;
J’aime à voir les couleurs qui nuancent tes joues,
Tes pas légers, glissant sur les gazons foulés,
Ta bouche qui sourit, et ta grâce ingénue,
Et tes cheveux tombant sur ton épaule nue,
Tout blonds et tout bouclés.


Tout est céleste en toi ; l’enfant candide et rose
Nouveau-venu du ciel en garde quelque chose :
Un regard d’ange luit dans ton bel œil d’azur ;
Ta voix faible n’est pas encor la voix humaine ;