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paris.



La nuit, comme en un frais jardin,
Elle dort ; la mer sur sa grève
Chante, et la berce dans son rêve ;
Mais parfois son volcan se lève,
Pour la réveiller le matin.



Avec ton ciel changeant, pâle au cœur du poëte,
Tes hivers froids et longs, je te préfère, moi,
Parce que tes défauts, vois-tu, c’est encor toi !
Oui, je t’aime, élégante à la fraîche toilette ;
Je t’aime, noble dame au cortége doré ;
Je t’aime, jeune folle à l’air évaporé ;
Je t’aime, enchanteresse à la riche baguette !