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Page:Ségur - Aprés la pluie, le beau temps.djvu/147

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pier, mon buvard, mes tapisseries, mes crayons, mes couleurs, mes pinceaux, fourre tout cela dans la malle et vivement.

Azéma.

Mais mademoiselle jette tout sur les mantelets, les fichus ! Tout va être écrasé, chiffonné à ne pas pouvoir servir.

Mademoiselle Primerose.

Pas du tout ; il n’y a pas loin à aller ; il n’est pas nécessaire d’emballer comme pour un voyage en Chine ; mettez, mettez toujours. »

À force d’entasser robes, chaussures, livres, papiers, parfumeries, etc., la caisse se trouva pleine ; il restait encore une foule d’objets.

Azéma.

Tout est plein, mademoiselle, et il reste encore bien des choses à emballer, linge, coiffures, statuettes, etc.

Mademoiselle Primerose.

Eh bien, allez me chercher une seconde malle ou caisse, cela m’est égal ; allez vite. »

Azéma sortit et rentra en courant et traînant après elle une autre caisse presque aussi grande que la première.

Mademoiselle Primerose.

C’est bien. Voici encore quelques effets ; vous aviez oublié mes robes de chambre, mes boîtes de bijoux, ma toilette de voyage, mes boîtes de couleurs ; mettez les boîtes au fond.

Azéma.

Mademoiselle emporte donc tout ce qu’elle a