furent très sensibles à cette attention, et l’en remercièrent affectueusement.
C’est bien naturel que je vienne vous chercher moi-même pour vous réinstaller chez moi. Georges vous attend à la maison.
Je serais bien contente de le revoir, mon oncle ; il y a si longtemps que je ne l’ai vu.
Lui aussi attend ton arrivée avec impatience. »
Peu d’instants après, elles descendirent de voiture ; Georges n’y était pas. M. Dormère en fut contrarié.
« Où peut-il être ? » dit-il avec un peu d’humeur.
Mon cher ami, est-ce qu’on sait jamais où sont les jeunes gens ? Ils sont toujours où ils ne doivent pas être. Comment vouliez-vous que Georges nous attendît à la porte, planté là, comme une borne ? Laissez-le donc faire à sa fantaisie, nous le retrouverons tout à l’heure.
Et c’est pour le mieux, mon oncle ; nous sommes couvertes de poussière, et si vous permettez, nous monterons chez nous pour nous arranger.
Va, ma fille, tu as peut-être raison ; un peu de coquetterie féminine ne sied pas mal à une jeune personne.