Page:Ségur - Aprés la pluie, le beau temps.djvu/255

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Un domestique vint frapper à la porte.

M. Dormère.

Qu’est-ce que c’est ? Entrez.

Le domestique.

La note du menuisier ; il attend dans le vestibule la réponse de monsieur.

M. Dormère.

Donnez. — (M. Dormère examina la note.) — Faites-le passer dans mon cabinet. Je vais lui parler. »

Le domestique sortit.

M. Dormère.

Geneviève, je te laisse ; il faut que je revoie cette note avec le menuisier ; il me porte des prix exorbitants. Si je n’ai pas fini dans une demi-heure, tu pourras t’en aller ; mais tu retireras la clef de la bibliothèque, à cause de l’argent que je laisse sur la table.

Geneviève.

Oui, mon oncle ; soyez tranquille, je ne l’oublierai pas. »

M. Dormère sortit ; Geneviève resta seule. Peu d’instants après, elle entendit un léger bruit à la porte ; elle regarda par la fente qui existait entre la colonne et le mur et vit Georges qui passait la tête et qui appelait son père. N’entendant pas de réponse, il entra.

Georges, se parlant à lui-même.

Tiens, ils sont sortis. Je croyais Geneviève ici avec mon père. — Tant mieux, au reste ; je commence à m’ennuyer de faire la cour à cette petite