Page:Ségur - Aprés la pluie, le beau temps.djvu/73

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démêla ses cheveux crépus, changea de linge, brossa ses habits de matelot et revint rayonnant près de Pélagie. Elle le mit au courant de la position de Geneviève dans la maison, du peu d’affection que lui portaient son oncle et Georges.

« Heureusement, ajouta-t-elle, qu’elle n’a pas à souffrir de privations d’argent, car ses parents lui ont laissé une grande fortune, et Monsieur, qui est son tuteur, me donne tout ce que je lui demande pour elle. Ainsi, mon pauvre Rame, ne vous gênez pas quand vous aurez besoin d’argent ou d’effets d’habillements ; je vous fournirai tout ce qui vous sera nécessaire. »