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m’amusent et qu’elles fassent les affaires de ma poupée.


Scène VI

Les précédents, Pierre, Blanche et Laurence.


Pierre.

Venez, entrez, mes pauvres sœurs ! Ne craignez plus. Ne suis-je pas avec vous ?

Gizelle, courant à ses tantes.

Blanche ! Laurence ! Quel bonheur ! Pierre vous a ouvert la porte ? Maman est méchante de vous avoir enfermées. Je veux que vous restiez ici, toujours avec moi, pour m’amuser et me faire des robes pour ma poupée.

Pierre.

Non, mademoiselle ; Blanche et Laurence vont venir avec moi ; vous avez été trop méchante pour elles ; vous les avez rendues trop malheureuses.

Gizelle, pleurant.

Ce n’est pas moi ! c’est maman !

Pierre.

Parce que vous alliez vous plaindre et faire des mensonges à votre maman.

Léontine.

Blanche, Laurence ! Gizelle a raison ; c’est moi qui suis coupable envers vous ; c’est moi qui vous demande pardon. Que ma pauvre Gizelle ne soit pas punie des fautes que j’ai commises ! Accordez-lui ce qu’elle de-