Gertrude ! Gertrude ! où es-tu ? Viens vite.
Je ne peux pas ; qu’est-ce que tu veux ?
Trouver un petit rideau qui me manque ; j’en ai besoin tout de suite.
Attends un quart d’heure ; j’ai à faire.
Je suis pressée ; arrive tout de suite.
Impossible ; moi aussi, je suis très pressée.
Mais où es-tu donc ? Je ne te vois pas.
Dans le chemin du potager.
Qu’est-ce que tu fais ?
Je charge une charrette de meubles. »
« Qu’est-ce qu’elle dit donc ? pensa Félicie. On a apporté de la ville, hier et ce matin, tous les meubles pour Diloy. Il ne peut pas y avoir une charrette de meubles dans le chemin du potager ; d’ailleurs, il n’est pas assez large pour les charrettes. Je vais aller voir moi-même. »
Félicie descendit et trouva Gertrude, Juliette et même la petite Anne très affairées à rassembler les joujoux éparpillés.