Gustave nous a dit que la laitue aime l’eau.
Mais vous lui en avez trop donné.
Comment faire alors ?
Ma foi, je n’en sais rien, à moins de tout rebêcher et ressemer. »
Laurent était désolé ; Juliette et Anne le consolaient.
Attendez ; j’ai une idée qui est bonne, je crois. Il faut entourer le jardin d’un fossé ; toute l’eau s’y écoulera et vos fleurs et vos légumes ne pourriront plus.
Gertrude a raison. Il faut se mettre au fossé.
Ce sera bien long pour nous, mon oncle.
Nous allons tous vous aider. N’est-ce pas, mon oncle, que vous voudrez bien ?
Tout ce que tu voudras, ma fille ; tu sais que je ne te refuse jamais rien. Laurent, va demander à Diloy qu’il nous prête de grandes bêches.
Et j’appellerai aussi Gustave.
C’est ça ; un bon ouvrier de plus. »