Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/346

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Le général.

Celle que j’épouserais et que j’aimerais de tout mon cœur.

Madame de Saintluc.

Et qui se trouverait très heureuse de contribuer à votre bonheur.

Le général.

Vous croyez ?

Madame de Saintluc.

J’en suis sûre.

Le général.

Vous m’avez donc compris ?

Madame de Saintluc., souriant

Parfaitement ; la chose est trop claire pour que je puisse ne pas comprendre.

Le général.

Alors vous voulez bien habiter Castelsot ?

Madame de Saintluc.

Avec vous, oui.

Le général, lui baisant la main.

Ma chère Pauline ! ma bonne Pauline ! Je serai donc heureux à mon tour ! Vous n’aurez pas peur de mes vivacités ?

Madame de Saintluc.

Oh non ! Elles sont toujours aimables ; et vous les réparez si bien !…

Le général.

Mes quarante ans ne vous effrayent pas ?

Madame de Saintluc.

Non, puisque j’en ai vingt-sept.