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XXIV

KERSAC ET M. ABEL FONT CONNAISSANCE


Avant de quitter la chambre, Kersac serra Jean dans ses bras, et avec une telle force que Jean demanda merci ; il étouffait ; tous deux descendirent en riant, Jean se mit à décrotter et cirer les chaussures ; Kersac s’y mit aussi avec ardeur, et tous deux causaient avec tant d’animation, qu’ils n’entendirent pas entrer M. Abel.

Il les regardait depuis quelques instants en souriant, lorsque Kersac se retourna.

Kersac.

Tiens ! qui est-ce qui vient nous déranger ? »

Jean se retourna à son tour, jeta brosse et soulier, et s’avança précipitamment vers M. Abel.

Jean.

Cher, cher monsieur, encore un bonheur ! C’est M. Kersac que vous voyez là ; il m’annonce…, vous ne devineriez jamais quoi ; il m’annonce…